[article]
| Titre : |
Climat et développement, une articulation souhaitable |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Ramprasad Priyadarshi Shukla, Auteur |
| Année de publication : |
2023 |
| Article en page(s) : |
p. 145-152 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Développement Changements climatiques Coopération |
| Résumé : |
L’attitude des pays du Sud face au changement climatique est influencée par trois facteurs : l’asymétrie entre les causes (émission) et les effets (impact), entre les capacités et les responsabilités des nations ; la préoccupation de ces pays quant à leur développement économique dans les prochaines décennies et enfin, leur faible pouvoir au sein des négociations internationales. Les principales faiblesses de l’approche dominante en matière de changements climatiques résident dans la primauté accordée aux efforts de réduction basés sur des « droits » plutôt que sur des « responsabilités » ; dans l’attention apportée à la rentabilité plutôt qu’à l’équité ; dans la faible appréciation des différences objectives (historiques, institutionnelles, niveaux de développement…) existant entre pays. Tant le développement que les politiques en matière de changement climatique – et l’articulation indispensable des deux –dépendent étroitement des rapports de force entre pays, de l’équité souhaitable dans les échanges et de la paix à conquérir entre tous les peuples. A ces conditions, une coopération mondiale pour un développement durable est praticable. |
in Alternatives Sud > Vol. 13/2 (Juin 2006) . - p. 145-152
[article] Climat et développement, une articulation souhaitable [texte imprimé] / Ramprasad Priyadarshi Shukla, Auteur . - 2023 . - p. 145-152. Langues : Français ( fre) in Alternatives Sud > Vol. 13/2 (Juin 2006) . - p. 145-152
| Mots-clés : |
Développement Changements climatiques Coopération |
| Résumé : |
L’attitude des pays du Sud face au changement climatique est influencée par trois facteurs : l’asymétrie entre les causes (émission) et les effets (impact), entre les capacités et les responsabilités des nations ; la préoccupation de ces pays quant à leur développement économique dans les prochaines décennies et enfin, leur faible pouvoir au sein des négociations internationales. Les principales faiblesses de l’approche dominante en matière de changements climatiques résident dans la primauté accordée aux efforts de réduction basés sur des « droits » plutôt que sur des « responsabilités » ; dans l’attention apportée à la rentabilité plutôt qu’à l’équité ; dans la faible appréciation des différences objectives (historiques, institutionnelles, niveaux de développement…) existant entre pays. Tant le développement que les politiques en matière de changement climatique – et l’articulation indispensable des deux –dépendent étroitement des rapports de force entre pays, de l’équité souhaitable dans les échanges et de la paix à conquérir entre tous les peuples. A ces conditions, une coopération mondiale pour un développement durable est praticable. |
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