[article]
Titre : |
Le jugement de la grande prostituée assise sur les eaux, drame en trois tableaux (révélation de Jésus Christ, 17-19, 10) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Groupe de sémiotique du Val de Loire, Auteur |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 05-25 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Notre étude vise à préciser le rôle de l’écriture dans la transmission par Jean de sa vision de Patmos, en partant d’un passage limité de l’Apocalypse, à peine plus de deux chapitres dans le découpage traditionnel. Passage qui, sous le regard sémiotique, prend l’allure d’une succession de scènes de théâtre faisant appel, comme dans toute pièce, à deux sens principaux, la vue et l’ouïe : gestualité des acteurs, costumes et accessoires, décor, pour l’une, paroles de divers types (monologues, dialogues, chants), cris, pleurs, modes d'énonciation, etc., pour l’autre. Mais le propre du spectacle vivant est d’être éphémère et singulier : pour transmettre son expérience, surtout, comme ici, lorsqu'elle est unique et déroutante, l’écriture est si nécessaire au Sujet que du début à la fin l’Apocalypse résonne de cette injonction adressée à ce dernier, « écris ! » (1,11, 1,19 ; 2, 1, 2,8, 2,12, 2,18 ; 3,1, 3,7, 3,14 ; 14,13 ; 19,9 ; 21,5), poussée jusqu’à son accomplissement, « ce qui a été écrit » (22,18, 22,19). Elle est nécessaire pour qu’à travers les sonorités se révèle l’in-ouï, pour qu’à travers les représentations se révèle l’in-vu. |
in Sémiotique et bible > N°187 (Octobre 2023) . - p. 05-25
[article] Le jugement de la grande prostituée assise sur les eaux, drame en trois tableaux (révélation de Jésus Christ, 17-19, 10) [texte imprimé] / Groupe de sémiotique du Val de Loire, Auteur . - 2023 . - p. 05-25. Langues : Français ( fre) in Sémiotique et bible > N°187 (Octobre 2023) . - p. 05-25
Résumé : |
Notre étude vise à préciser le rôle de l’écriture dans la transmission par Jean de sa vision de Patmos, en partant d’un passage limité de l’Apocalypse, à peine plus de deux chapitres dans le découpage traditionnel. Passage qui, sous le regard sémiotique, prend l’allure d’une succession de scènes de théâtre faisant appel, comme dans toute pièce, à deux sens principaux, la vue et l’ouïe : gestualité des acteurs, costumes et accessoires, décor, pour l’une, paroles de divers types (monologues, dialogues, chants), cris, pleurs, modes d'énonciation, etc., pour l’autre. Mais le propre du spectacle vivant est d’être éphémère et singulier : pour transmettre son expérience, surtout, comme ici, lorsqu'elle est unique et déroutante, l’écriture est si nécessaire au Sujet que du début à la fin l’Apocalypse résonne de cette injonction adressée à ce dernier, « écris ! » (1,11, 1,19 ; 2, 1, 2,8, 2,12, 2,18 ; 3,1, 3,7, 3,14 ; 14,13 ; 19,9 ; 21,5), poussée jusqu’à son accomplissement, « ce qui a été écrit » (22,18, 22,19). Elle est nécessaire pour qu’à travers les sonorités se révèle l’in-ouï, pour qu’à travers les représentations se révèle l’in-vu. |
|  |