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Université Catholique de Madagascar

Penser et agir avec la nature / Catherine Larrère (DL 2018)

Public ISBD Titre : Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Larrère (1944-....), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-....), Auteur Mention d'édition : [Nouvelle éd.] Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : DL 2018 Collection : La Découverte-poche Sous-collection : Sciences humaines et sociales Importance : 1 vol. (406 p.) Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-03627-9 Prix : 12,50 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Éthique de l'environnement Mots-clés : Philosophie de la nature Nature -- Protection -- Aspect moral Écologie humaine Index. décimale : 179.1 Résumé : Protéger la nature, une urgence dans le contexte de crise environnementale qui suppose d'affronter une question philosophique, car la notion même de " nature " ne va plus de soi. En articulant des questions qui s'ignorent souvent, les auteurs montrent qu'il est possible de concilier souci de la nature et diversité des cultures, exigence de justice et respect de l'environnement. Que signifie " protéger la nature " ' Répondre à cette question concrète, urgente, suppose d'affronter une question proprement philosophique. Car la notion même de " nature " ne va plus de soi. On a pris l'habitude d'aborder l'environnement à partir des oppositions entre nature et culture, naturel et artificiel, sauvage et domestique, que la globalisation de la crise environnementale a effacées : le changement climatique remet en cause la distinction traditionnelle entre histoire de la nature et histoire humaine. Ces oppositions tranchées n'ont plus lieu d'être, mais leur effacement ne signifie pas pour autant le triomphe de l'artifice. On peut continuer à parler de " nature " et même en parler mieux, parce qu'il n'y a plus à choisir entre l'homme et la nature, mais plutôt à se soucier des relations entre les hommes, dans leur diversité, et la diversité des formes de vie. Que l'on s'intéresse à la protection de l'environnement, aux techniques ou à la justice environnementale, cet ouvrage montre qu'il est possible de concilier le souci de la nature, la diversité des cultures et l'équité entre les hommes ; et qu'il existe aussi des manières d'agir avec la nature et pas contre elle. Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique [texte imprimé] / Catherine Larrère (1944-....), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-....), Auteur  . -  [Nouvelle éd.] . - Paris : La Découverte, DL 2018 . - 1 vol. (406 p.) ; 19 cm. - (La Découverte-poche. Sciences humaines et sociales) . ISBN : 978-2-348-03627-9 : 12,50 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Éthique de l'environnement Mots-clés : Philosophie de la nature Nature -- Protection -- Aspect moral Écologie humaine Index. décimale : 179.1 Résumé : Protéger la nature, une urgence dans le contexte de crise environnementale qui suppose d'affronter une question philosophique, car la notion même de " nature " ne va plus de soi. En articulant des questions qui s'ignorent souvent, les auteurs montrent qu'il est possible de concilier souci de la nature et diversité des cultures, exigence de justice et respect de l'environnement. Que signifie " protéger la nature " ' Répondre à cette question concrète, urgente, suppose d'affronter une question proprement philosophique. Car la notion même de " nature " ne va plus de soi. On a pris l'habitude d'aborder l'environnement à partir des oppositions entre nature et culture, naturel et artificiel, sauvage et domestique, que la globalisation de la crise environnementale a effacées : le changement climatique remet en cause la distinction traditionnelle entre histoire de la nature et histoire humaine. Ces oppositions tranchées n'ont plus lieu d'être, mais leur effacement ne signifie pas pour autant le triomphe de l'artifice. On peut continuer à parler de " nature " et même en parler mieux, parce qu'il n'y a plus à choisir entre l'homme et la nature, mais plutôt à se soucier des relations entre les hommes, dans leur diversité, et la diversité des formes de vie. Que l'on s'intéresse à la protection de l'environnement, aux techniques ou à la justice environnementale, cet ouvrage montre qu'il est possible de concilier le souci de la nature, la diversité des cultures et l'équité entre les hommes ; et qu'il existe aussi des manières d'agir avec la nature et pas contre elle.

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OUV561243	XIII2a LAR	Livre	Bibliothèque UCM	Philosophie : Études	Libre accès Disponible

Penser globalement, agir localement / Catherine Larrère in Recherches de Science Religieuse, N°111/2 (Avril - Juin 2023)

Public ISBD [article]  inRecherches de Science Religieuse > N°111/2 (Avril - Juin 2023) . - p. 343-356 Titre : Penser globalement, agir localement : une maxime pour l’écologie politique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Larrère (1944-....), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-....), Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 343-356 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dérèglement climatique  Érosion de la biodiversité  Global  Impuissance des États  Initiatives citoyennes  Local Résumé : « Penser globalement, agir localement » ? Bien trouvée dans les années 1970 alors que la crise environnementale prenait une ampleur planétaire, la formule a perdu peu à peu de sa pertinence. Certes le global a pris de plus en plus d’importance ; c’est au niveau global que se sont concertés les scientifiques et réunis les politiques. Mais outre qu’elle a révélé ses limites (elle lance l’alerte mais ne permet pas d’agir) cette globalisation extrême a occulté les actions locales, les faisant paraître négligeables. Elles existent pourtant, multiples, vivaces, inventives. Pour dépasser la scission entre une globalité terrifiante et des localismes éparpillés, il faut réinterroger les notions de global et de local. Il ne s’agit pas tant d’opposer le global et le local que de distinguer deux types de globalisation. L’une qui homogénéise la diversité des données dans une globalité préexistante héritée de l’espace et du temps galiléo-newtoniens. L’autre, que l’on peut nommer mondialisation, qui correspond à l’ensemble des processus par lesquels les vivants, humains et non humains, se lient les uns aux autres à partir des interactions et dépendances saisies localement. Le mondial ne peut être appréhendé qu’à partir du local, c’est-à-dire des mobilisations et des actions en cours pour rendre la Terre habitable à condition que celles-ci se multiplient et se relient. Note de contenu : Plan: I. L’impuissance, tant scientifique que politique, d’agir globalement II. Localiser le global III. Quel global ? Quel local ? Conclusion [article] Penser globalement, agir localement : une maxime pour l’écologie politique ? [texte imprimé] / Catherine Larrère (1944-....), Auteur ; Raphaël Larrère (1942-....), Auteur . - 2023 . - p. 343-356. Langues : Français (fre) in Recherches de Science Religieuse > N°111/2 (Avril - Juin 2023) . - p. 343-356 Mots-clés : Dérèglement climatique  Érosion de la biodiversité  Global  Impuissance des États  Initiatives citoyennes  Local Résumé : « Penser globalement, agir localement » ? Bien trouvée dans les années 1970 alors que la crise environnementale prenait une ampleur planétaire, la formule a perdu peu à peu de sa pertinence. Certes le global a pris de plus en plus d’importance ; c’est au niveau global que se sont concertés les scientifiques et réunis les politiques. Mais outre qu’elle a révélé ses limites (elle lance l’alerte mais ne permet pas d’agir) cette globalisation extrême a occulté les actions locales, les faisant paraître négligeables. Elles existent pourtant, multiples, vivaces, inventives. Pour dépasser la scission entre une globalité terrifiante et des localismes éparpillés, il faut réinterroger les notions de global et de local. Il ne s’agit pas tant d’opposer le global et le local que de distinguer deux types de globalisation. L’une qui homogénéise la diversité des données dans une globalité préexistante héritée de l’espace et du temps galiléo-newtoniens. L’autre, que l’on peut nommer mondialisation, qui correspond à l’ensemble des processus par lesquels les vivants, humains et non humains, se lient les uns aux autres à partir des interactions et dépendances saisies localement. Le mondial ne peut être appréhendé qu’à partir du local, c’est-à-dire des mobilisations et des actions en cours pour rendre la Terre habitable à condition que celles-ci se multiplient et se relient. Note de contenu : Plan: I. L’impuissance, tant scientifique que politique, d’agir globalement II. Localiser le global III. Quel global ? Quel local ? Conclusion

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