Titre : |
Fonder la morale |
Titre original : |
Dialogue de Mencius avec un philosophe des Lumières |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
François Jullien (1951-...), Auteur |
Editeur : |
Paris : Grasset |
Année de publication : |
DL 1995 |
Importance : |
1 vol. (219 p.) |
Format : |
21 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Mengzi (0372?-0289 av. J.-C.)
Philosophie -- 18e siècle
Morale -- Chine
Morale -- 18e siècle
Mouvement des Lumières |
Résumé : |
Constituée au XVIIIe siècle, devenue suspecte au XIXe siècle, la question du fondement de la morale se trouve aujourd'hui noyée dans le flou de notre idéologie. Pour l'en dégager, François Jullien entreprend de la repenser en la réfléchissant dans une autre tradition culturelle (la Chine) - par confrontation avec l'un de ses principaux penseurs (Mencius). Le temps est en effet venu de sortir la philosophie de sa filiation occidentale ; de l'envisager d'un dehors pour sonder ses partis pris théoriques. Au risque sinon de s'enfermer dans un humanisme naïf, en vivant son conformisme idéologique comme une évidence, ainsi que de condamner la philosophie à l'atavisme. Le siècle des Lumières avait déjà le goût du dialogue entre cultures (dans le genre : entre un " philosophe chinois " et un " philosophe chrétien "). Mais, ici, c'est un sinologue qui conduit le débat. Avec notamment pour enjeu : concevoir un statut non doloriste de la " pitié ", chercher un rigoureux ancrage à l'humanité comme à la solidarité, ou penser l'accès à l'inconditionné (le " Ciel ") à partir de la morale. |
Fonder la morale = Dialogue de Mencius avec un philosophe des Lumières [texte imprimé] / François Jullien (1951-...), Auteur . - Paris : Grasset, DL 1995 . - 1 vol. (219 p.) ; 21 cm. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Mengzi (0372?-0289 av. J.-C.)
Philosophie -- 18e siècle
Morale -- Chine
Morale -- 18e siècle
Mouvement des Lumières |
Résumé : |
Constituée au XVIIIe siècle, devenue suspecte au XIXe siècle, la question du fondement de la morale se trouve aujourd'hui noyée dans le flou de notre idéologie. Pour l'en dégager, François Jullien entreprend de la repenser en la réfléchissant dans une autre tradition culturelle (la Chine) - par confrontation avec l'un de ses principaux penseurs (Mencius). Le temps est en effet venu de sortir la philosophie de sa filiation occidentale ; de l'envisager d'un dehors pour sonder ses partis pris théoriques. Au risque sinon de s'enfermer dans un humanisme naïf, en vivant son conformisme idéologique comme une évidence, ainsi que de condamner la philosophie à l'atavisme. Le siècle des Lumières avait déjà le goût du dialogue entre cultures (dans le genre : entre un " philosophe chinois " et un " philosophe chrétien "). Mais, ici, c'est un sinologue qui conduit le débat. Avec notamment pour enjeu : concevoir un statut non doloriste de la " pitié ", chercher un rigoureux ancrage à l'humanité comme à la solidarité, ou penser l'accès à l'inconditionné (le " Ciel ") à partir de la morale. |
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