[article]
Titre : |
L'animal, entre personne et chose? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fabien Chareix, Auteur |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p.511-544 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
animal nature droit humanisme |
Résumé : |
La revendication contemporaine d'un respect de la nature trouve dans le thème du droit animal une de ses applications concrètes, que ce droit soit entendu comme un "droit naturel appliqué au vivant en général ou bien comme un droit positifs régissant des conduites nouvelles au sein de la communauté des êtres naturels. Le droit, défini comme une émanation d'un "humanisme" possessif, est sommer de valider une nouvelle échelle des êtres, de traduire, par le bouleversement de sa nation même de sujet, un regard sur le vivant qui ne soit pas normé par l'anthropocentrisme de la méthaphysique. Dans ce débat, c'est bien la banalisation puis la suppression du sujet en général qui se joue derrière la promotion d'un concept plastique et instrument du sujet de droit. Le conflit des droit de l'homme et du droit à la vie comme telle n'est pas un problème de société, mais un de ceux qui montrent l'actualité et l'urgence de poser à nouveau la question de l'homme, de différence spécifique brouillée et contestée. |
in Revue de synthèse > 120 (Octobre-Décembre) . - p.511-544
[article] L'animal, entre personne et chose? [texte imprimé] / Fabien Chareix, Auteur . - 2021 . - p.511-544. Langues : Français ( fre) in Revue de synthèse > 120 (Octobre-Décembre) . - p.511-544
Mots-clés : |
animal nature droit humanisme |
Résumé : |
La revendication contemporaine d'un respect de la nature trouve dans le thème du droit animal une de ses applications concrètes, que ce droit soit entendu comme un "droit naturel appliqué au vivant en général ou bien comme un droit positifs régissant des conduites nouvelles au sein de la communauté des êtres naturels. Le droit, défini comme une émanation d'un "humanisme" possessif, est sommer de valider une nouvelle échelle des êtres, de traduire, par le bouleversement de sa nation même de sujet, un regard sur le vivant qui ne soit pas normé par l'anthropocentrisme de la méthaphysique. Dans ce débat, c'est bien la banalisation puis la suppression du sujet en général qui se joue derrière la promotion d'un concept plastique et instrument du sujet de droit. Le conflit des droit de l'homme et du droit à la vie comme telle n'est pas un problème de société, mais un de ceux qui montrent l'actualité et l'urgence de poser à nouveau la question de l'homme, de différence spécifique brouillée et contestée. |
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