Détail de l'auteur
Auteur Jacques Derrida (1930-2004) |
Documents disponibles écrits par cet auteur (4)



Titre : De la grammatologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Les Editions de Minuit Année de publication : 1967 Collection : Critique Importance : 1 vol. (445 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0012-6 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778). Essai sur l'origine des langues
Communication écrite
Littérature -- Philosophie
Phénoménologie et littérature
Écriture -- Philosophie
Philosophie du langageRésumé : " Les langues sont faites pour être parlées, l'écriture ne sert que de supplément à la parole... L'écriture n'est que la représentation de la parole, il est bizarre qu'on donne plus de soin à déterminer l'image que l'objet. " Rousseau.
Ce livre est donc voué à la bizarrerie. Mais c'est qu'à accorder tout son soin à l'écriture, il la soumet à une réévaluation radicale. Et les voies sont nécessairement extravagantes lorsqu'il importe d'excéder, pour en penser la possibilité, ce qui se donne pour la logique elle-même : celle qui doit déterminer les rapports de la parole et de l'écriture en se rassurant dans l'évidence du sens commun, dans les catégories de " représentation " ou d'" image ", dans l'opposition du dedans et du dehors, du plus et du moins, de l'essence et de l'apparence, de l'originaire et du dérivé.
Analysant les investissements dont notre culture a chargé le signe écrit, Jacques Derrida en démontre aussi les effets les plus actuels et parfois les plus inaperçus. Cela n'est possible que par un déplacement systématique des concepts : on ne saurait en effet répondre à la question " qu'est-ce que l'écriture ? " par un appel de style " phénoménologique " à quelque expérience sauvage, immédiate, spontanée. L'interprétation occidentale de l'écriture commande tous les champs de l'expérience, de la pratique et du savoir, et jusqu'à la forme ultime de la question (" qu'est-ce que ? ") qu'on croit pouvoir libérer de cette prise. L'histoire de cette interprétation n'est pas celle d'un préjugé déterminé, d'une erreur localisée, d'une limite accidentelle. Elle forme une structure finie mais nécessaire dans le mouvement qui se trouve ici reconnu sous le nom de différence.
De la grammatologie [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 1967 . - 1 vol. (445 p.) ; 22 cm. - (Critique) .
ISBN : 978-2-7073-0012-6
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778). Essai sur l'origine des langues
Communication écrite
Littérature -- Philosophie
Phénoménologie et littérature
Écriture -- Philosophie
Philosophie du langageRésumé : " Les langues sont faites pour être parlées, l'écriture ne sert que de supplément à la parole... L'écriture n'est que la représentation de la parole, il est bizarre qu'on donne plus de soin à déterminer l'image que l'objet. " Rousseau.
Ce livre est donc voué à la bizarrerie. Mais c'est qu'à accorder tout son soin à l'écriture, il la soumet à une réévaluation radicale. Et les voies sont nécessairement extravagantes lorsqu'il importe d'excéder, pour en penser la possibilité, ce qui se donne pour la logique elle-même : celle qui doit déterminer les rapports de la parole et de l'écriture en se rassurant dans l'évidence du sens commun, dans les catégories de " représentation " ou d'" image ", dans l'opposition du dedans et du dehors, du plus et du moins, de l'essence et de l'apparence, de l'originaire et du dérivé.
Analysant les investissements dont notre culture a chargé le signe écrit, Jacques Derrida en démontre aussi les effets les plus actuels et parfois les plus inaperçus. Cela n'est possible que par un déplacement systématique des concepts : on ne saurait en effet répondre à la question " qu'est-ce que l'écriture ? " par un appel de style " phénoménologique " à quelque expérience sauvage, immédiate, spontanée. L'interprétation occidentale de l'écriture commande tous les champs de l'expérience, de la pratique et du savoir, et jusqu'à la forme ultime de la question (" qu'est-ce que ? ") qu'on croit pouvoir libérer de cette prise. L'histoire de cette interprétation n'est pas celle d'un préjugé déterminé, d'une erreur localisée, d'une limite accidentelle. Elle forme une structure finie mais nécessaire dans le mouvement qui se trouve ici reconnu sous le nom de différence.
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité OUV522965 X4a DER Livre Bibliothèque UCM Philosophie du langage Libre accès
Disponible
Titre : Marges de la philosophie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Les Editions de Minuit Année de publication : 1972 Collection : Critique Importance : 1 vol. (396p.) Format : 22 cm Note générale : Donation P.Marco Langues : Français (fre) Mots-clés : Valéry, Paul (1871-1945) -- Critique et interprétation
Heidegger, Martin (1889-1976). Sein und Zeit
Linguistique
Discours (linguistique)
Philosophie du langage
Sémiotique
Espace et temps
Ontologie
Catégories (philosophie)
Écriture -- Philosophie
Philosophy
Language and languages -- PhilosophyRésumé : "Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre...", J. D. Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La voix et le phénomène, L'écriture et la différence, De la grammatologie, La dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative. Marges de la philosophie [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 1972 . - 1 vol. (396p.) ; 22 cm. - (Critique) .
Donation P.Marco
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Valéry, Paul (1871-1945) -- Critique et interprétation
Heidegger, Martin (1889-1976). Sein und Zeit
Linguistique
Discours (linguistique)
Philosophie du langage
Sémiotique
Espace et temps
Ontologie
Catégories (philosophie)
Écriture -- Philosophie
Philosophy
Language and languages -- PhilosophyRésumé : "Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre...", J. D. Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La voix et le phénomène, L'écriture et la différence, De la grammatologie, La dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative. Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité OUV512153 XIIIA17 DER Livre Bibliothèque UCM Philosophie Libre accès
Disponible
Titre : Phèdre. Platon : La pharmacie de Platon Type de document : texte imprimé Auteurs : Platon (0427?-0348? av. J.-C.), Auteur ; Jacques Derrida (1930-2004), Auteur ; Luc Brisson (1946-....), Traducteur Editeur : Paris : Garnier-Flammarion Année de publication : 1989 Importance : 1 vol. (406 p.) Présentation : couv ill en couleurs Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-070488-7 Langues : Français (fre) Mots-clés : Platon (0427?-0348? av. J.-C.). Phèdre Phèdre. Platon : La pharmacie de Platon [texte imprimé] / Platon (0427?-0348? av. J.-C.), Auteur ; Jacques Derrida (1930-2004), Auteur ; Luc Brisson (1946-....), Traducteur . - Paris : Garnier-Flammarion, 1989 . - 1 vol. (406 p.) : couv ill en couleurs ; 18 cm.
ISBN : 978-2-08-070488-7
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Platon (0427?-0348? av. J.-C.). Phèdre Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité OUV505986 XIIA6b PLA Livre Bibliothèque UCM Philosophie Libre accès
Disponible
Titre : Spectres de Marx : l'État de la dette, le travail du deuil et la nouvelle Internationale Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Derrida (1930-2004), Auteur Editeur : Paris : Éditions Galilée Année de publication : 1993 Importance : 1 vol. (278p.) Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7186-0429-9 Langues : Français (fre) Mots-clés : Marx, Karl (1818-1883)
Post-communism
Marxisme
Communism
Philosophie marxisteRésumé : " Un spectre hante l'Europe - le spectre du communisme. " Spectre fut donc le premier nom, à l'ouverture du Manifeste du parti communiste. Dès qu'on y prête attention, on ne peut plus compter les fantômes, esprits, revenants qui peuplent le texte de Marx. Mais à compter avec eux, pourquoi ne pas interroger aujourd'hui une spectropoétique que Marx aurait laissée envahir son discours ? Spectres de Marx commence par la critique d'un nouveau dogmatisme, c'est-à-dire d'une intolérance : " Tout le monde le sait, sachez-le, le marxisme est mort. Marx aussi, n'en doutons plus ". Un " ordre du monde " tente de stabiliser hégémonie fragile dans l'évidence d'un " acte de décès ". Le discours maniaque qui domine alors a la forme jubilatoire et obscène que Freud attribue à une phase triomphante dans le travail du deuil. (Refrain de l'incantation : " le cadavre se décompose en lieu sûr, qu'il ne revienne plus, vive le capital, vive le marché, survive le libéralisme économique ! "). Exorcisme et conjuration. Une dénégation tente de neutraliser la nécessité spectrale, mais aussi l'avenir d'" un " " esprit " du marxisme. " Un " " esprit " : l'hypothèse de cet essai, c'est qu'il y en a plus d'un. La responsabilité finie de l'héritier est vouée au crible. Elle réaffirme un possible et non l'autre. Comment ce discernement critique se rapporte-t-il à l'exigence hypercritique - ou plutôt déconstructive - de la responsabilité. Distinguant entre la justice et le droit, croisant les thèmes de l'héritage et du messianisme, Spectres de Marx est surtout le gage - ou le pari intempestif -d'une prise de position ici, maintenant, demain. Sa portée s'inscrit, en abrégé, à l'angle de quelques intersections : 1. la conspiration des forces dans une dénégation assourdissante - la " mort de Marx " ; 2. l'espace géo-politique dans lequel résonne cette clameur ; 3. une " graphique " de la spectralité (irréductible à l'ontologie -dialectique de l'absence, de la présence ou de la puissance -, elle se mesure à cette nouvelle donne, et d'abord à ce que la télé-technoscience des " médias " ou la production du " synthétique ", du " prothétique " et du " virtuel " transforme plus vite que jamais, dans la structure du vivant ou de l'événement, comme dans la chose publique, l'espace de la représentation politique de l'État) ; 4. l'articulation d'une " spectrographie " avec la chaîne d'un discours déconstructif (sur le spectre en général, la différence, la trace, l'itérabilité, etc.) mais aussi avec ce que Marx en esquisse. Et qu'il n'en esquive pas moins : " en même temps ", " à la fois ". Spectres de Marx : l'État de la dette, le travail du deuil et la nouvelle Internationale [texte imprimé] / Jacques Derrida (1930-2004), Auteur . - Paris : Éditions Galilée, 1993 . - 1 vol. (278p.) ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7186-0429-9
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Marx, Karl (1818-1883)
Post-communism
Marxisme
Communism
Philosophie marxisteRésumé : " Un spectre hante l'Europe - le spectre du communisme. " Spectre fut donc le premier nom, à l'ouverture du Manifeste du parti communiste. Dès qu'on y prête attention, on ne peut plus compter les fantômes, esprits, revenants qui peuplent le texte de Marx. Mais à compter avec eux, pourquoi ne pas interroger aujourd'hui une spectropoétique que Marx aurait laissée envahir son discours ? Spectres de Marx commence par la critique d'un nouveau dogmatisme, c'est-à-dire d'une intolérance : " Tout le monde le sait, sachez-le, le marxisme est mort. Marx aussi, n'en doutons plus ". Un " ordre du monde " tente de stabiliser hégémonie fragile dans l'évidence d'un " acte de décès ". Le discours maniaque qui domine alors a la forme jubilatoire et obscène que Freud attribue à une phase triomphante dans le travail du deuil. (Refrain de l'incantation : " le cadavre se décompose en lieu sûr, qu'il ne revienne plus, vive le capital, vive le marché, survive le libéralisme économique ! "). Exorcisme et conjuration. Une dénégation tente de neutraliser la nécessité spectrale, mais aussi l'avenir d'" un " " esprit " du marxisme. " Un " " esprit " : l'hypothèse de cet essai, c'est qu'il y en a plus d'un. La responsabilité finie de l'héritier est vouée au crible. Elle réaffirme un possible et non l'autre. Comment ce discernement critique se rapporte-t-il à l'exigence hypercritique - ou plutôt déconstructive - de la responsabilité. Distinguant entre la justice et le droit, croisant les thèmes de l'héritage et du messianisme, Spectres de Marx est surtout le gage - ou le pari intempestif -d'une prise de position ici, maintenant, demain. Sa portée s'inscrit, en abrégé, à l'angle de quelques intersections : 1. la conspiration des forces dans une dénégation assourdissante - la " mort de Marx " ; 2. l'espace géo-politique dans lequel résonne cette clameur ; 3. une " graphique " de la spectralité (irréductible à l'ontologie -dialectique de l'absence, de la présence ou de la puissance -, elle se mesure à cette nouvelle donne, et d'abord à ce que la télé-technoscience des " médias " ou la production du " synthétique ", du " prothétique " et du " virtuel " transforme plus vite que jamais, dans la structure du vivant ou de l'événement, comme dans la chose publique, l'espace de la représentation politique de l'État) ; 4. l'articulation d'une " spectrographie " avec la chaîne d'un discours déconstructif (sur le spectre en général, la différence, la trace, l'itérabilité, etc.) mais aussi avec ce que Marx en esquisse. Et qu'il n'en esquive pas moins : " en même temps ", " à la fois ". Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité OUV519195 XIIIA17 DER Livre Bibliothèque UCM Philosophie Libre accès
Disponible