Titre : |
Droits de l'Eglise et Droits de l'homme : le bref Quod aliquantum et autres textes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul VI (1897-1978 ; pape), Auteur ; Jean Chaunu, Préfacier, etc. |
Editeur : |
Paris : Criterion |
Année de publication : |
1989 |
Importance : |
1 Vol. (170 p.) |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-903702-24-3 |
Note générale : |
La 4e de couverture indique : "Quand l'Assemblée nationale issue des Etats généraux de 1789 voulut aussi "refaire l'Eglise" et imposer la "religion civile" rêvée par J.-J. Rousseau, elle s'engagea, peut-être inconsciemment, dans une dérive totalitaire. Pie VI le comprit - comme d'ailleurs la quasi-totalité de l'épiscopat et la majorité du clergé français. Les documents rassemblés ici illustrent d'abord la Constitution civile du clergé, puis l'analyse qu'en firent les évêques de France, enfin les deux réponses apportées par Pie VI - sous la forme des deux brefs Quod aliquantum et Charitas. Souvent pillés mais rarement cités intégralement, ces textes rendent justice au pape et aux évêques. Car ils n'appellent en rien les catholiques français à la "contre-révolution", et Pie VI déclare explicitement ne pas vouloir "rétablir l'Ancien Régime". Ils respectent l'autonomie du temporel et, surtout, défendent la liberté des hommes en défendant la liberté de l'Eglise, qui en est le symptôme et le garant. La vibrante argumentation de Pie VI est à la fois historique et prophétique : la mainmise sur l'Eglise tentée en 1789 vient après beaucoup d'autres (depuis Henri II Plantagenêt jusqu'à Joseph II d'Autriche) ; mais elle préfigure aussi les essais de la modernité, où ce ne sera plus l'ambition d'un monarque, mais une idéologie anonyme, inhumaine et rationaliste qui s'acharnera à détacher les croyants de Rome. Avec Quod aliquantum, c'est la papauté moderne qui surgit : elle ne rivalise plus avec le pouvoir temporel, mais elle parle d'autant plus haut. Pie VI apparaît le précurseur de Jean Paul II : là où les droits de l'Eglise sont bafoués, ce sont tous les droits de l'homme qui sont menacés."
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Mots-clés : |
Pie VI (1717-1799 pape)
Constitution civile du clergé (1790 France)
Religion et droit
Droits de l'homme -- Aspect religieux -- Christianisme
Église catholique -- France -- 1789-1815
France -- 1789-1799 (Révolution) -- Aspect religieux |
Résumé : |
La 4e de couverture indique : "Quand l'Assemblée nationale issue des Etats généraux de 1789 voulut aussi "refaire l'Eglise" et imposer la "religion civile" rêvée par J.-J. Rousseau, elle s'engagea, peut-être inconsciemment, dans une dérive totalitaire. Pie VI le comprit - comme d'ailleurs la quasi-totalité de l'épiscopat et la majorité du clergé français. Les documents rassemblés ici illustrent d'abord la Constitution civile du clergé, puis l'analyse qu'en firent les évêques de France, enfin les deux réponses apportées par Pie VI - sous la forme des deux brefs Quod aliquantum et Charitas. Souvent pillés mais rarement cités intégralement, ces textes rendent justice au pape et aux évêques. Car ils n'appellent en rien les catholiques français à la "contre-révolution", et Pie VI déclare explicitement ne pas vouloir "rétablir l'Ancien Régime". Ils respectent l'autonomie du temporel et, surtout, défendent la liberté des hommes en défendant la liberté de l'Eglise, qui en est le symptôme et le garant. La vibrante argumentation de Pie VI est à la fois historique et prophétique : la mainmise sur l'Eglise tentée en 1789 vient après beaucoup d'autres (depuis Henri II Plantagenêt jusqu'à Joseph II d'Autriche) ; mais elle préfigure aussi les essais de la modernité, où ce ne sera plus l'ambition d'un monarque, mais une idéologie anonyme, inhumaine et rationaliste qui s'acharnera à détacher les croyants de Rome. Avec Quod aliquantum, c'est la papauté moderne qui surgit : elle ne rivalise plus avec le pouvoir temporel, mais elle parle d'autant plus haut. Pie VI apparaît le précurseur de Jean Paul II : là où les droits de l'Eglise sont bafoués, ce sont tous les droits de l'homme qui sont menacés."
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Droits de l'Eglise et Droits de l'homme : le bref Quod aliquantum et autres textes [texte imprimé] / Paul VI (1897-1978 ; pape), Auteur ; Jean Chaunu, Préfacier, etc. . - Paris : Criterion, 1989 . - 1 Vol. (170 p.) ; 22 cm. ISBN : 978-2-903702-24-3 La 4e de couverture indique : "Quand l'Assemblée nationale issue des Etats généraux de 1789 voulut aussi "refaire l'Eglise" et imposer la "religion civile" rêvée par J.-J. Rousseau, elle s'engagea, peut-être inconsciemment, dans une dérive totalitaire. Pie VI le comprit - comme d'ailleurs la quasi-totalité de l'épiscopat et la majorité du clergé français. Les documents rassemblés ici illustrent d'abord la Constitution civile du clergé, puis l'analyse qu'en firent les évêques de France, enfin les deux réponses apportées par Pie VI - sous la forme des deux brefs Quod aliquantum et Charitas. Souvent pillés mais rarement cités intégralement, ces textes rendent justice au pape et aux évêques. Car ils n'appellent en rien les catholiques français à la "contre-révolution", et Pie VI déclare explicitement ne pas vouloir "rétablir l'Ancien Régime". Ils respectent l'autonomie du temporel et, surtout, défendent la liberté des hommes en défendant la liberté de l'Eglise, qui en est le symptôme et le garant. La vibrante argumentation de Pie VI est à la fois historique et prophétique : la mainmise sur l'Eglise tentée en 1789 vient après beaucoup d'autres (depuis Henri II Plantagenêt jusqu'à Joseph II d'Autriche) ; mais elle préfigure aussi les essais de la modernité, où ce ne sera plus l'ambition d'un monarque, mais une idéologie anonyme, inhumaine et rationaliste qui s'acharnera à détacher les croyants de Rome. Avec Quod aliquantum, c'est la papauté moderne qui surgit : elle ne rivalise plus avec le pouvoir temporel, mais elle parle d'autant plus haut. Pie VI apparaît le précurseur de Jean Paul II : là où les droits de l'Eglise sont bafoués, ce sont tous les droits de l'homme qui sont menacés."
Mots-clés : |
Pie VI (1717-1799 pape)
Constitution civile du clergé (1790 France)
Religion et droit
Droits de l'homme -- Aspect religieux -- Christianisme
Église catholique -- France -- 1789-1815
France -- 1789-1799 (Révolution) -- Aspect religieux |
Résumé : |
La 4e de couverture indique : "Quand l'Assemblée nationale issue des Etats généraux de 1789 voulut aussi "refaire l'Eglise" et imposer la "religion civile" rêvée par J.-J. Rousseau, elle s'engagea, peut-être inconsciemment, dans une dérive totalitaire. Pie VI le comprit - comme d'ailleurs la quasi-totalité de l'épiscopat et la majorité du clergé français. Les documents rassemblés ici illustrent d'abord la Constitution civile du clergé, puis l'analyse qu'en firent les évêques de France, enfin les deux réponses apportées par Pie VI - sous la forme des deux brefs Quod aliquantum et Charitas. Souvent pillés mais rarement cités intégralement, ces textes rendent justice au pape et aux évêques. Car ils n'appellent en rien les catholiques français à la "contre-révolution", et Pie VI déclare explicitement ne pas vouloir "rétablir l'Ancien Régime". Ils respectent l'autonomie du temporel et, surtout, défendent la liberté des hommes en défendant la liberté de l'Eglise, qui en est le symptôme et le garant. La vibrante argumentation de Pie VI est à la fois historique et prophétique : la mainmise sur l'Eglise tentée en 1789 vient après beaucoup d'autres (depuis Henri II Plantagenêt jusqu'à Joseph II d'Autriche) ; mais elle préfigure aussi les essais de la modernité, où ce ne sera plus l'ambition d'un monarque, mais une idéologie anonyme, inhumaine et rationaliste qui s'acharnera à détacher les croyants de Rome. Avec Quod aliquantum, c'est la papauté moderne qui surgit : elle ne rivalise plus avec le pouvoir temporel, mais elle parle d'autant plus haut. Pie VI apparaît le précurseur de Jean Paul II : là où les droits de l'Eglise sont bafoués, ce sont tous les droits de l'homme qui sont menacés."
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