[n° ou bulletin]
Titre : |
N°170 - Décembre 2014 - Le livre de l’Apocalypse |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yves-Marie Blanchard, Auteur |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
1 vol. (72 p.) |
Format : |
19 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
« L’Apocalypse n’est pas un livre de terreur : il est le livre du désir. Pour les croyant(e)s, ce n’est pas la fin de ce monde qui est redoutée, mais la continuation sans clôture discernable de l’épreuve qu’ils ne cessent de subir. » Ces propos déjà anciens de Christian Duquoc (revue Lumière & Vie, n°227, 1996, p. 3) disent la teneur du dernier livre de la Bible chrétienne.
Rédigé à la fin du Ier siècle, il fonde son espérance sur la mort et la résurrection de Jésus Christ, événement évoqué fugitivement (Ap 11,8) mais célébré chaque « jour du Seigneur », lieu et temps sacramentels des visions qui sont racontées (Ap 1,10).
On ne lit ce livre qu’avec prudence en Orient – sans doute à cause de la diabolisation des pouvoirs politiques. En revanche, en Occident, il enflamme les artistes qui activent sa puissance imaginative. Un poète comme Paul Claudel y revient plusieurs fois dans son œuvre car, selon ses propres mots, « il ne s'agit pas de comprendre l'Apocalypse, mais de se promener dedans » (Au milieu des vitraux de l'Apocalypse, 1966).
Il y a tout juste quarante ans, en décembre 1974, le Cahier Évangile n° 11 ouvrait à sa lecture. Malgré ses qualités pédagogiques, il était devenu obsolète. En janvier 2000, à l’aube du nouveau millénaire, le Cahier n° 110 a élargi le propos aux « apocalypses du Nouveau Testament ». Mais il n’avait pu se livrer à une lecture suivie de l’œuvre. La chose est réalisée avec le dossier que vous avez entre les mains.
Le P. Yves-Marie Blanchard, spécialiste du corpus johannique, a longuement fréquenté, au cours de sessions et de colloques, le livre de l’Apocalypse. Praticien de l’analyse narrative qui sait éviter le jargon, il nous guide avec compétence et pédagogie, soucieux de théologie. En cours de route, il privilégie le fil du texte, l’enchaînement du récit. Les notations d’ordre intertextuel (les allusions aux Écritures), historique ou culturel ne sont pas oubliées mais, bien abordées dans le Cahier n° 110, elles sont ici en retrait, au gré de tel paragraphe ou encadré. Dans la conclusion, on ne négligera pas les chantiers ouverts pour une lecture continuée. Puisse ce Cahier régénérer les lecteurs de l’Apocalypse !
En terminant, j’ai la joie d’inviter tous les animateurs passionnés de lecture biblique à un colloque qui aura lieu le 9 et 10 octobre 2015 aux Bernardins (Paris). Comment mieux célébrer l’anniversaire de la constitution de Vatican II appelée Dei Verbum (la parole de Dieu, 1965-2015) qu’en échangeant sur les moyens et les buts de la lecture de la Bible ? Retenez la date, nous y reviendrons dans le prochain numéro.
N.B. Exceptionnellement, le Supplément aux CE consacré à Apocalypse 12 lié à ce numéro des CE, paraîtra avec le Cahier 171, en mars 2015. Ce numéro sera double. |
[n° ou bulletin]
N°170 - Décembre 2014 - Le livre de l’Apocalypse [texte imprimé] / Yves-Marie Blanchard, Auteur . - 2025 . - 1 vol. (72 p.) ; 19 cm. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
« L’Apocalypse n’est pas un livre de terreur : il est le livre du désir. Pour les croyant(e)s, ce n’est pas la fin de ce monde qui est redoutée, mais la continuation sans clôture discernable de l’épreuve qu’ils ne cessent de subir. » Ces propos déjà anciens de Christian Duquoc (revue Lumière & Vie, n°227, 1996, p. 3) disent la teneur du dernier livre de la Bible chrétienne.
Rédigé à la fin du Ier siècle, il fonde son espérance sur la mort et la résurrection de Jésus Christ, événement évoqué fugitivement (Ap 11,8) mais célébré chaque « jour du Seigneur », lieu et temps sacramentels des visions qui sont racontées (Ap 1,10).
On ne lit ce livre qu’avec prudence en Orient – sans doute à cause de la diabolisation des pouvoirs politiques. En revanche, en Occident, il enflamme les artistes qui activent sa puissance imaginative. Un poète comme Paul Claudel y revient plusieurs fois dans son œuvre car, selon ses propres mots, « il ne s'agit pas de comprendre l'Apocalypse, mais de se promener dedans » (Au milieu des vitraux de l'Apocalypse, 1966).
Il y a tout juste quarante ans, en décembre 1974, le Cahier Évangile n° 11 ouvrait à sa lecture. Malgré ses qualités pédagogiques, il était devenu obsolète. En janvier 2000, à l’aube du nouveau millénaire, le Cahier n° 110 a élargi le propos aux « apocalypses du Nouveau Testament ». Mais il n’avait pu se livrer à une lecture suivie de l’œuvre. La chose est réalisée avec le dossier que vous avez entre les mains.
Le P. Yves-Marie Blanchard, spécialiste du corpus johannique, a longuement fréquenté, au cours de sessions et de colloques, le livre de l’Apocalypse. Praticien de l’analyse narrative qui sait éviter le jargon, il nous guide avec compétence et pédagogie, soucieux de théologie. En cours de route, il privilégie le fil du texte, l’enchaînement du récit. Les notations d’ordre intertextuel (les allusions aux Écritures), historique ou culturel ne sont pas oubliées mais, bien abordées dans le Cahier n° 110, elles sont ici en retrait, au gré de tel paragraphe ou encadré. Dans la conclusion, on ne négligera pas les chantiers ouverts pour une lecture continuée. Puisse ce Cahier régénérer les lecteurs de l’Apocalypse !
En terminant, j’ai la joie d’inviter tous les animateurs passionnés de lecture biblique à un colloque qui aura lieu le 9 et 10 octobre 2015 aux Bernardins (Paris). Comment mieux célébrer l’anniversaire de la constitution de Vatican II appelée Dei Verbum (la parole de Dieu, 1965-2015) qu’en échangeant sur les moyens et les buts de la lecture de la Bible ? Retenez la date, nous y reviendrons dans le prochain numéro.
N.B. Exceptionnellement, le Supplément aux CE consacré à Apocalypse 12 lié à ce numéro des CE, paraîtra avec le Cahier 171, en mars 2015. Ce numéro sera double. |
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