[n° ou bulletin]
Titre : |
N°128 - Juin 2004 - Relectures des Actes des Apôtres |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Odile Flichy, Auteur ; Michel Berder (1948-.... ; prêtre), Auteur ; Philippe Léonard, Auteur |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
1 vol. (64 p.) |
Format : |
19 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Relectures des Actes des Apôtres. Il y a celles effectuées au cours des âges. Mais il y a aussi celles qui sont présentes dans le texte même des Actes, par citations ou allusions.
Ce Cahier voudrait honorer cette bipolarité du mot « relectures ».
Le « Dossier » (p. 3-54) est né du 20e Congrès de l’ACFEB (Association Catholique Française pour l’Étude la Bible) qui, en août 2003, avait choisi de relire ce livre unique. « Les Actes des Apôtres. Histoire, récit, théologie », tel était l’intitulé du Congrès. Les trois termes marquent bien la diversité et le croisement de relectures tant actuelles (Odile Flichy) que très anciennes, comme celle d’Irénée de Lyon, au 2e siècle (Yves-Marie Blanchard).
Au milieu du « Dossier », trois articles s’attachent, eux, aux relectures effectuées par Luc – nom d’auteur reçu par la tradition depuis Irénée – dans le vaste champ du troisième évangile (Michel Berder), de l’Ancien Testament (Philippe Léonard et Gérard Billon) et des traditions juives et samaritaines (Claude Tassin). La présence, dans un texte donné, d’emprunts à d’autres textes, de façon explicite, implicite ou allusive, appartient à un phénomène littéraire, « l’intertextualité ». Et l’intertextualité biblique, de relecture en récriture, fait entrer dans l’aventure fascinante de la « lecture infinie » (selon la formule de Pier Cesare Bori).
Au moment des fêtes pascales 2004, la chaîne de télévision Arte a diffusé une série sur « L’origine du christianisme » (actuellement disponible en DVD). L’œuvre de Luc y est évoquée et son rapport à l’histoire de nouveau débattu. Nous y revenons dans la partie « Actualités » de ce Cahier (p. 55-63). La question de l’histoire est récurrente dans tous les textes fondateurs qui proposent à leurs lecteurs de recevoir ou de retrouver une identité. Ainsi, d’une tout autre manière, elle est intégrée dans les recherches actuelles sur le Pentateuque (article de Thomas Römer). Dans les deux cas, il y va de la possibilité, pour le lecteur, d’avoir accès – poétiquement ? – à la vérité des événements racontés.
|
Note de contenu : |
Cahier Évangile n° 128
68 pages, SBEV/Éd. du Cerf, juin 2004.
Auteurs : O. Flichy, M. Berder, P. Léonard, G. Billon, C. Tassin, Y.-M. Blanchard
Sommaire
DOSSIER : « Relectures des Actes des Apôtres »
p. 04 – Cinquante ans de relecture des Actes des Apôtres
Dans les années 50, les chercheurs doutaient de la fiabilité historique des Actes. Dans les années 80, le débat s’ouvre à la critique narrative, la philosophie de l’histoire, la connaissance du contexte socioculturel. Aujourd’hui, les études portent non seulement sur la valeur historienne de Luc mais sur l’unité de son œuvre, ses liens avec le judaïsme ou son art de conter. Par Odile Flichy
p. 05 Le débat des années 50 sur la fiabilité historique
p. 07 Les années 80 et l’entrée en scène des sciences humaines
p. 11 Les orientations majeures des années 90
p. 18 Conclusion : une intuition à reprendre ?
p. 19 – Le livre des Actes et l’évangile de Luc : un jeu de miroir ?
Les premiers mots du livre des Actes invitent à lire celui-ci et l’évangile comme deux tomes d’une même œuvre où l’« intertextualité » s’observe dans les anticipations et retours en arrière, la connaissance des personnages, les citations de l’Écriture. Par Michel Berder
p. 20 Ac 1, 1 : Le seul renvoi explicite d’un tome à l’autre > > > extrait à lire
p. 22 Renvois implicites
p. 27 Enjeux de ces observations
p. 29 – Pierre et Paul, lecteurs de l’Écriture selon saint Luc
Grâce aux fragments de l’Écriture cités par le texte des Actes, Les événements concernant Jésus ou les apôtres se dévoilent comme inscrits dans un plan de Dieu. Tel est ce qui ressort des premiers discours de Pierre (Ac 2) et de Paul (Ac 13). Par Philippe Léonard et Gérard Billon
p. 31 Leçon d’exégèse > > > extrait à lire
p. 32 Le premier discours de Pierre
p. 36 Le premier discours de Paul
p. 38 Conclusion : le croisement des voix
p. 40 – Le discours d’Étienne : un jeu de traditions
Lorsque Luc cite l’Écriture, c’est rarement de façon littérale. Au Ier siècle, on lisait un texte enrichi de légendes et de commentaires propres à en actualiser le sens. Dans le discours d’Étienne (Ac 7), se croisent ainsi des traditions de lecture juives et samaritaines. Par Claude Tassin
p. 40 Le discours en son contexte
p. 42 Écriture et traditions
p. 49 Conclusion : un monde interprétatif sous-jacent
p. 50 – Irénée de Lyon, lecteurs des Actes des Apôtres
Au IIe siècle, Irénée est le premier auteur qui cite les Actes de façon explicite. Contre les gnostiques, son œuvre théologique y puise des arguments historiques pour enraciner la foi chrétienne dans l’âge apostolique. Par Yves-Marie Blanchard
p. 50 Entre théologie et histoire
p. 52 L’enracinement apostolique de la foi chrétienne
p. 54 Conclusion : les Actes, pour fonder un discours chrétien
p. 49 Liste des encadrés
F. C. Baur et les Actes (p. 5) ; Fait et fiction (p. 8) ; Dernières hypothèses sur les passages en « nous » (p. 16) ; Passages de l’évangile orientés vers le livre des Actes (p. 23) ; D’une synagogue à l’autre (p. 24) ; Citations dans le livre des Actes (p. 30) ; Jésus, Fils de David (p. 35) ; Le Pentateuque samaritain (p. 42) ; Joseph, saint patron des justes opprimés (p. 44) ; Les anges au Sinaï (p. 46) ; Abraham et le culte des astres (p. 47) ; Philon d’Alexandrie et le Temple de Jérusalem (p. 48) ; Simon, Nicolas et Valentin (p. 51). |
[n° ou bulletin]
N°128 - Juin 2004 - Relectures des Actes des Apôtres [texte imprimé] / Odile Flichy, Auteur ; Michel Berder (1948-.... ; prêtre), Auteur ; Philippe Léonard, Auteur . - 2025 . - 1 vol. (64 p.) ; 19 cm. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Relectures des Actes des Apôtres. Il y a celles effectuées au cours des âges. Mais il y a aussi celles qui sont présentes dans le texte même des Actes, par citations ou allusions.
Ce Cahier voudrait honorer cette bipolarité du mot « relectures ».
Le « Dossier » (p. 3-54) est né du 20e Congrès de l’ACFEB (Association Catholique Française pour l’Étude la Bible) qui, en août 2003, avait choisi de relire ce livre unique. « Les Actes des Apôtres. Histoire, récit, théologie », tel était l’intitulé du Congrès. Les trois termes marquent bien la diversité et le croisement de relectures tant actuelles (Odile Flichy) que très anciennes, comme celle d’Irénée de Lyon, au 2e siècle (Yves-Marie Blanchard).
Au milieu du « Dossier », trois articles s’attachent, eux, aux relectures effectuées par Luc – nom d’auteur reçu par la tradition depuis Irénée – dans le vaste champ du troisième évangile (Michel Berder), de l’Ancien Testament (Philippe Léonard et Gérard Billon) et des traditions juives et samaritaines (Claude Tassin). La présence, dans un texte donné, d’emprunts à d’autres textes, de façon explicite, implicite ou allusive, appartient à un phénomène littéraire, « l’intertextualité ». Et l’intertextualité biblique, de relecture en récriture, fait entrer dans l’aventure fascinante de la « lecture infinie » (selon la formule de Pier Cesare Bori).
Au moment des fêtes pascales 2004, la chaîne de télévision Arte a diffusé une série sur « L’origine du christianisme » (actuellement disponible en DVD). L’œuvre de Luc y est évoquée et son rapport à l’histoire de nouveau débattu. Nous y revenons dans la partie « Actualités » de ce Cahier (p. 55-63). La question de l’histoire est récurrente dans tous les textes fondateurs qui proposent à leurs lecteurs de recevoir ou de retrouver une identité. Ainsi, d’une tout autre manière, elle est intégrée dans les recherches actuelles sur le Pentateuque (article de Thomas Römer). Dans les deux cas, il y va de la possibilité, pour le lecteur, d’avoir accès – poétiquement ? – à la vérité des événements racontés.
|
Note de contenu : |
Cahier Évangile n° 128
68 pages, SBEV/Éd. du Cerf, juin 2004.
Auteurs : O. Flichy, M. Berder, P. Léonard, G. Billon, C. Tassin, Y.-M. Blanchard
Sommaire
DOSSIER : « Relectures des Actes des Apôtres »
p. 04 – Cinquante ans de relecture des Actes des Apôtres
Dans les années 50, les chercheurs doutaient de la fiabilité historique des Actes. Dans les années 80, le débat s’ouvre à la critique narrative, la philosophie de l’histoire, la connaissance du contexte socioculturel. Aujourd’hui, les études portent non seulement sur la valeur historienne de Luc mais sur l’unité de son œuvre, ses liens avec le judaïsme ou son art de conter. Par Odile Flichy
p. 05 Le débat des années 50 sur la fiabilité historique
p. 07 Les années 80 et l’entrée en scène des sciences humaines
p. 11 Les orientations majeures des années 90
p. 18 Conclusion : une intuition à reprendre ?
p. 19 – Le livre des Actes et l’évangile de Luc : un jeu de miroir ?
Les premiers mots du livre des Actes invitent à lire celui-ci et l’évangile comme deux tomes d’une même œuvre où l’« intertextualité » s’observe dans les anticipations et retours en arrière, la connaissance des personnages, les citations de l’Écriture. Par Michel Berder
p. 20 Ac 1, 1 : Le seul renvoi explicite d’un tome à l’autre > > > extrait à lire
p. 22 Renvois implicites
p. 27 Enjeux de ces observations
p. 29 – Pierre et Paul, lecteurs de l’Écriture selon saint Luc
Grâce aux fragments de l’Écriture cités par le texte des Actes, Les événements concernant Jésus ou les apôtres se dévoilent comme inscrits dans un plan de Dieu. Tel est ce qui ressort des premiers discours de Pierre (Ac 2) et de Paul (Ac 13). Par Philippe Léonard et Gérard Billon
p. 31 Leçon d’exégèse > > > extrait à lire
p. 32 Le premier discours de Pierre
p. 36 Le premier discours de Paul
p. 38 Conclusion : le croisement des voix
p. 40 – Le discours d’Étienne : un jeu de traditions
Lorsque Luc cite l’Écriture, c’est rarement de façon littérale. Au Ier siècle, on lisait un texte enrichi de légendes et de commentaires propres à en actualiser le sens. Dans le discours d’Étienne (Ac 7), se croisent ainsi des traditions de lecture juives et samaritaines. Par Claude Tassin
p. 40 Le discours en son contexte
p. 42 Écriture et traditions
p. 49 Conclusion : un monde interprétatif sous-jacent
p. 50 – Irénée de Lyon, lecteurs des Actes des Apôtres
Au IIe siècle, Irénée est le premier auteur qui cite les Actes de façon explicite. Contre les gnostiques, son œuvre théologique y puise des arguments historiques pour enraciner la foi chrétienne dans l’âge apostolique. Par Yves-Marie Blanchard
p. 50 Entre théologie et histoire
p. 52 L’enracinement apostolique de la foi chrétienne
p. 54 Conclusion : les Actes, pour fonder un discours chrétien
p. 49 Liste des encadrés
F. C. Baur et les Actes (p. 5) ; Fait et fiction (p. 8) ; Dernières hypothèses sur les passages en « nous » (p. 16) ; Passages de l’évangile orientés vers le livre des Actes (p. 23) ; D’une synagogue à l’autre (p. 24) ; Citations dans le livre des Actes (p. 30) ; Jésus, Fils de David (p. 35) ; Le Pentateuque samaritain (p. 42) ; Joseph, saint patron des justes opprimés (p. 44) ; Les anges au Sinaï (p. 46) ; Abraham et le culte des astres (p. 47) ; Philon d’Alexandrie et le Temple de Jérusalem (p. 48) ; Simon, Nicolas et Valentin (p. 51). |
|  |