[article]
| Titre : |
Liens de sang et contrat dans la théorie de l'État à Madagascar |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Paul Louis Randriamarolaza, Auteur |
| Année de publication : |
2025 |
| Article en page(s) : |
p. 87- 100 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
État Théorie de l’état Pouvoir (sciences sociales) Madagascar |
| Résumé : |
Si, dans la théorie occidentale classique, le monopole de la force et de la contrainte constitue l’un des attributs de l’État, ce n’est pas tout à fait vrai dans le cas de Madagascar. Ici, le fanahy (négociations et consensus) est privilégié par rapport à la force. Ainsi, l’image la plus largement acceptée de l’État est, d’une part, celle de Ray Amandreny, « père et mère », et, d’autre part, celle de Vadin-tany, « époux de la terre », qui, en Imerina, désignait les représentants de l’État et la base. Les principes de consanguinité (liens du sang) et d'alliance sont donc au cœur de la notion d'État à Madagascar. A travers l'analyse de la formation et du développement de l'État, l'auteur finit par distinguer entre les grandes formations étatiques où la force semble prévaloir, et les formations étatiques mineures où prédominent les liens du sang et le contrat. En conclusion, il relie, d’une part, les formations étatiques et leur base sociale, à savoir le foko et le karazana, qui ne sont pas si éloignés de la consanguinité et de l’alliance, et, d’autre part, ces conceptions précoloniales et le processus démocratique actuel. |
in Omaly sy Anio > N°33-36 (1991-1992) . - p. 87- 100
[article] Liens de sang et contrat dans la théorie de l'État à Madagascar [texte imprimé] / Paul Louis Randriamarolaza, Auteur . - 2025 . - p. 87- 100. Langues : Français ( fre) in Omaly sy Anio > N°33-36 (1991-1992) . - p. 87- 100
| Mots-clés : |
État Théorie de l’état Pouvoir (sciences sociales) Madagascar |
| Résumé : |
Si, dans la théorie occidentale classique, le monopole de la force et de la contrainte constitue l’un des attributs de l’État, ce n’est pas tout à fait vrai dans le cas de Madagascar. Ici, le fanahy (négociations et consensus) est privilégié par rapport à la force. Ainsi, l’image la plus largement acceptée de l’État est, d’une part, celle de Ray Amandreny, « père et mère », et, d’autre part, celle de Vadin-tany, « époux de la terre », qui, en Imerina, désignait les représentants de l’État et la base. Les principes de consanguinité (liens du sang) et d'alliance sont donc au cœur de la notion d'État à Madagascar. A travers l'analyse de la formation et du développement de l'État, l'auteur finit par distinguer entre les grandes formations étatiques où la force semble prévaloir, et les formations étatiques mineures où prédominent les liens du sang et le contrat. En conclusion, il relie, d’une part, les formations étatiques et leur base sociale, à savoir le foko et le karazana, qui ne sont pas si éloignés de la consanguinité et de l’alliance, et, d’autre part, ces conceptions précoloniales et le processus démocratique actuel. |
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