Titre : |
L'athéisme dans le christianisme : La religion de l'exode et du royaume |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ernest Bloch (1885-1977), Auteur ; Eliane Kaufholz-Messmer, Traducteur ; Gérard Raulet, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Éditions Gallimard |
Année de publication : |
1978 |
Collection : |
Bibliothèque de philosophie, ISSN 0768-3286 |
Importance : |
1 vol. (356 p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
9872070281068 |
Note générale : |
Trad. de : "Atheismus im Christentum : zur Religion des Exodus und des Reichs"; notes de Gérard Raulet |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Mots-clés : |
Christianisme et athéisme -- Histoire
Révolte -- Dans la littérature
Philosophie de la religion
Mythe -- Dans la Bible
Christianity and atheism |
Résumé : |
L'athéisme dans le christianisme pourrait se comprendre, dans le cadre de l'œuvre-système d'Ernst Bloch, comme une philosophie de la religion. Mais pour le marxiste Bloch, qui s'attache à penser les conséquences pratiques du renversement de Hegel par Marx, le système n'est plus qu'une méthode dialectique d'investigation du réel.
Il en va de même de sa «philosophie» de la religion. Herméneutique non conformiste de la sphère religieuse, le livre vise à une véritable herméneutique de la subversion, débusquant et réactivant les intentions de révolte qui traversent la Bible et y ont été parfois étouffées par les clercs. Pour Ernst Bloch comme pour Marx «la misère religieuse est tout à la fois l'expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La critique de la religion est donc en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l'auréole.»
Maintes fois rappelée par Bloch, cette formule invalide d'emblée tant le refus réciproque du marxisme et de la religion que l'idée d'une simple complémentarité du projet marxiste et de l'attente religieuse - complémentarité qui laisserait subsister la différence qualitative infinie entre le temps et l'éternité, mais pourrait autoriser les compromis historiques.
Ici, la dialectique d'un héritage actif des potentialités critiques de la religion se substitue au simple «dialogue». L'opposition ne se trace plus entre les fronts mais dans la pensée critique du marxisme, qui ne saurait «liquider» la religion sans en hériter, et dans la religion. C'est pourquoi Ernst Bloch affirme : «Seul un vrai chrétien peut être un bon athée, seul un véritable athée peut être un bon chrétien.» |
L'athéisme dans le christianisme : La religion de l'exode et du royaume [texte imprimé] / Ernest Bloch (1885-1977), Auteur ; Eliane Kaufholz-Messmer, Traducteur ; Gérard Raulet, Traducteur . - Paris : Éditions Gallimard, 1978 . - 1 vol. (356 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - ( Bibliothèque de philosophie, ISSN 0768-3286) . ISSN : 9872070281068 Trad. de : "Atheismus im Christentum : zur Religion des Exodus und des Reichs"; notes de Gérard Raulet Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Mots-clés : |
Christianisme et athéisme -- Histoire
Révolte -- Dans la littérature
Philosophie de la religion
Mythe -- Dans la Bible
Christianity and atheism |
Résumé : |
L'athéisme dans le christianisme pourrait se comprendre, dans le cadre de l'œuvre-système d'Ernst Bloch, comme une philosophie de la religion. Mais pour le marxiste Bloch, qui s'attache à penser les conséquences pratiques du renversement de Hegel par Marx, le système n'est plus qu'une méthode dialectique d'investigation du réel.
Il en va de même de sa «philosophie» de la religion. Herméneutique non conformiste de la sphère religieuse, le livre vise à une véritable herméneutique de la subversion, débusquant et réactivant les intentions de révolte qui traversent la Bible et y ont été parfois étouffées par les clercs. Pour Ernst Bloch comme pour Marx «la misère religieuse est tout à la fois l'expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La critique de la religion est donc en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l'auréole.»
Maintes fois rappelée par Bloch, cette formule invalide d'emblée tant le refus réciproque du marxisme et de la religion que l'idée d'une simple complémentarité du projet marxiste et de l'attente religieuse - complémentarité qui laisserait subsister la différence qualitative infinie entre le temps et l'éternité, mais pourrait autoriser les compromis historiques.
Ici, la dialectique d'un héritage actif des potentialités critiques de la religion se substitue au simple «dialogue». L'opposition ne se trace plus entre les fronts mais dans la pensée critique du marxisme, qui ne saurait «liquider» la religion sans en hériter, et dans la religion. C'est pourquoi Ernst Bloch affirme : «Seul un vrai chrétien peut être un bon athée, seul un véritable athée peut être un bon chrétien.» |
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