| Titre : |
Chomsky/Questions de sémantique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean Brun (1919-1994), Auteur |
| Editeur : |
Paris : PUF |
| Année de publication : |
1985 |
| Importance : |
1 vol. (254 p.) |
| Format : |
22 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-13-038618-6 |
| Prix : |
120 FF |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Languages -- Philosophy
Symbolism (Psychology)
Philosophie du langage
Analyse du discours littéraire
Littérature -- Philosophie |
| Résumé : |
La prolifération des moyens de télécommunication et celle des langages électroniques, le développement de la phonologie, ainsi que la vogue actuelle des philosophies analytiques anglo-saxonnes ou du structuralisme ont contribué à provoquer une chosification du langage qui a fait oublier la signification profonde de cette expérience pathétique au cours de laquelle l'homme tente de se dire.
Le présent ouvrage se propose d'étudier l'homme aux prises avec le langage. Il précise tout d'abord le rôle et la portée de ces enchaînements du langage que constituent les logiques débouchant sur les "langues de bois" en usage dans le monde des êtres techniques. Il dégage ensuite ce qui transparait à travers ces déchaînements du langage que furent ou que sont le Futurisme, la langue Zaoum, le Dadaïsme, le Lettrisme ou les différents bredouillages des sociétés en décomposition.
Cependant, au-dessus des définitions résiduelles du langage, de ses asservissements ou de ses désintégrations, la vocation de celui-ci se lit toujours en filigrane dans l'univers des symboles auquel le rêve, la magie ou l'alchimie ouvrent autant de voies d'accès couronnées par l'expérience poétique.
Expérience poétique qui conduit à elle-même à découvrir que le langage est surtout ce dont l'homme parle, voire ce qui lui parle et à l'écoute de qui il demeure en attente. Lorsque l'homme parle du monde ou de lui-même, il le fait à partir de ce que ni le monde ni lui-même ne sont. Pont jeté vers une rive invisible, le langage nous visite comme l'harmonique de ce que nous ne pouvons pas dire mais qui sourd en nous de ce Commencement et de cette Fin des temps où retentit le Verbe. |
Chomsky/Questions de sémantique [texte imprimé] / Jean Brun (1919-1994), Auteur . - Paris : PUF, 1985 . - 1 vol. (254 p.) ; 22 cm. ISBN : 978-2-13-038618-6 : 120 FF Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
Languages -- Philosophy
Symbolism (Psychology)
Philosophie du langage
Analyse du discours littéraire
Littérature -- Philosophie |
| Résumé : |
La prolifération des moyens de télécommunication et celle des langages électroniques, le développement de la phonologie, ainsi que la vogue actuelle des philosophies analytiques anglo-saxonnes ou du structuralisme ont contribué à provoquer une chosification du langage qui a fait oublier la signification profonde de cette expérience pathétique au cours de laquelle l'homme tente de se dire.
Le présent ouvrage se propose d'étudier l'homme aux prises avec le langage. Il précise tout d'abord le rôle et la portée de ces enchaînements du langage que constituent les logiques débouchant sur les "langues de bois" en usage dans le monde des êtres techniques. Il dégage ensuite ce qui transparait à travers ces déchaînements du langage que furent ou que sont le Futurisme, la langue Zaoum, le Dadaïsme, le Lettrisme ou les différents bredouillages des sociétés en décomposition.
Cependant, au-dessus des définitions résiduelles du langage, de ses asservissements ou de ses désintégrations, la vocation de celui-ci se lit toujours en filigrane dans l'univers des symboles auquel le rêve, la magie ou l'alchimie ouvrent autant de voies d'accès couronnées par l'expérience poétique.
Expérience poétique qui conduit à elle-même à découvrir que le langage est surtout ce dont l'homme parle, voire ce qui lui parle et à l'écoute de qui il demeure en attente. Lorsque l'homme parle du monde ou de lui-même, il le fait à partir de ce que ni le monde ni lui-même ne sont. Pont jeté vers une rive invisible, le langage nous visite comme l'harmonique de ce que nous ne pouvons pas dire mais qui sourd en nous de ce Commencement et de cette Fin des temps où retentit le Verbe. |
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