Titre : |
Pour en finir avec les mentalités |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Geoffrey Ernest Richard Lloyd (1933-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions La Découverte |
Année de publication : |
1993 |
Collection : |
Textes à l'appui |
Sous-collection : |
Série histoire classique |
Importance : |
1 vol. (243 p.) |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
9872707122993 |
Note générale : |
Traduit de : Demystifying mentalities. - Autre tirage : 1994 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Mots-clés : |
Psychologie sociale
Sciences -- Histoire -- Grèce
Magie antique
Sciences antiques
Cognition et culture
Sciences antiques
Sciences -- Histoire -- Chine
Histoire des mentalités
Sciences antiques
Grèce -- Vie intellectuelle -- Jusqu'à 146 av. J.-C.
Grèce -- Vie intellectuelle -- Antiquité
Chine -- Vie intellectuelle -- Antiquité |
Résumé : |
Si le monde des idées des peuples antiques ou de ceux qu'on appelait naguère encore "primitifs" était différent du nôtre, est-ce parce que leurs "mentalités" étaient différentes? Nos lointains ancêtres manquaient-ils de logique? La notion de différence de mentalités a été largement utilisée par des historiens pour décrire et expliquer la diversité culturelle, aussi bien dans le monde antique que dans les sociétés modernes. Dans ce livre solidement argumenté, Geoffrey E.R. Lloyd propose une critique radicale du concept de "mentalité", largement inspiré de la psychologie, et trop réducteur à ses yeux pour rendre compte efficacement de la diversité entre sociétés différentes et plus encore de la diversité des comportements à l'intérieur d'une société donnée. Pour fonder sa critique, Lloyd s'appuie sur une analyse fouillée de l'émergence de la science dans la Grèce antique, mais aussi dans la Chine ancienne, et de la place qu'y occupaient la magie et les croyances "irrationnelles". Il montre aussi qu'à la lumière des critères qui ont été utilisés pour caractériser les sociétés "primitives" ou "archaïques", la nôtre n'est pas vraiment scientifique.
Il propose donc une approche différente, prenant comme point de départ le contexte social de la communication, et qui lui permet d'expliquer comment des formes de pensée différentes coexistent dans une seule culture, mais à l'intérieur de cadres définis par des conventions. Cet essai important intéressera les étudiants et les chercheurs en histoire soucieux d'affiner leurs
méthodes d'analyse, que leur spécialité soit l'histoire classique ou l'histoire moderne. |
Pour en finir avec les mentalités [texte imprimé] / Geoffrey Ernest Richard Lloyd (1933-....), Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 1993 . - 1 vol. (243 p.) ; 22 cm. - ( Textes à l'appui. Série histoire classique) . ISSN : 9872707122993 Traduit de : Demystifying mentalities. - Autre tirage : 1994 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Mots-clés : |
Psychologie sociale
Sciences -- Histoire -- Grèce
Magie antique
Sciences antiques
Cognition et culture
Sciences antiques
Sciences -- Histoire -- Chine
Histoire des mentalités
Sciences antiques
Grèce -- Vie intellectuelle -- Jusqu'à 146 av. J.-C.
Grèce -- Vie intellectuelle -- Antiquité
Chine -- Vie intellectuelle -- Antiquité |
Résumé : |
Si le monde des idées des peuples antiques ou de ceux qu'on appelait naguère encore "primitifs" était différent du nôtre, est-ce parce que leurs "mentalités" étaient différentes? Nos lointains ancêtres manquaient-ils de logique? La notion de différence de mentalités a été largement utilisée par des historiens pour décrire et expliquer la diversité culturelle, aussi bien dans le monde antique que dans les sociétés modernes. Dans ce livre solidement argumenté, Geoffrey E.R. Lloyd propose une critique radicale du concept de "mentalité", largement inspiré de la psychologie, et trop réducteur à ses yeux pour rendre compte efficacement de la diversité entre sociétés différentes et plus encore de la diversité des comportements à l'intérieur d'une société donnée. Pour fonder sa critique, Lloyd s'appuie sur une analyse fouillée de l'émergence de la science dans la Grèce antique, mais aussi dans la Chine ancienne, et de la place qu'y occupaient la magie et les croyances "irrationnelles". Il montre aussi qu'à la lumière des critères qui ont été utilisés pour caractériser les sociétés "primitives" ou "archaïques", la nôtre n'est pas vraiment scientifique.
Il propose donc une approche différente, prenant comme point de départ le contexte social de la communication, et qui lui permet d'expliquer comment des formes de pensée différentes coexistent dans une seule culture, mais à l'intérieur de cadres définis par des conventions. Cet essai important intéressera les étudiants et les chercheurs en histoire soucieux d'affiner leurs
méthodes d'analyse, que leur spécialité soit l'histoire classique ou l'histoire moderne. |
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